Éditorial: UN PETIT VERRE DE TROP !
Il existe diverses conséquences à l’abus d’alcool. Et s’il y a un point commun entre elles, c’est bien la souffrance et aussi le fait que souvent, cette dernière pourrait être évitée. Oui… si nous ouvrions un peu les yeux et arrêtions de banaliser l’alcoolisme en trouvant pour décrire le problème toutes sortes de termes atténuants et dangereux.
Pour certains, les effets peuvent consister en une cirrhose du foie, un cancer, ou une espérance de vie considérablement diminuée. Pour d’autres, il est peut-être question d’un déni qui embarrasse ses proches ou leur cause de la peine. Les conséquences sont peut-être, chez l’un, une carrière gâchée ou une vie non-productive et, chez un autre, le souvenir traumatisant d’un père affalé dans sa cour car trop saoul pour arriver jusqu’à sa chambre, ou encore le traumatisme d’une violence psychologique ou physique au sein de la famille… Et c’est aussi peut-être une voiture accidentée avec dedans une personne qui nous est chère, méconnaissable, le visage et le cœur écrabouillés contre le volant !
Qu’il s’agisse d’une vraie dépendance ou d’une action d’une soirée, abuser d’alcool met votre vie et celle de vos proches en danger. Dans les deux cas, notre conseil aujourd’hui, c’est d’arrêter de banaliser le fait. Et ce conseil s’adresse non seulement à ceux qui boivent, mais aussi à leur famille et leurs amis.
Que ce soit en diminuant votre espérance de vie de dix ans, ou en vous amenant une maladie que sans cela vous n’auriez pas eue, ou encore en vous soufflant de quand même conduire alors que vous n’êtes pas en état, l’abus d’alcool vous rapproche indiscutablement de la mort !
Christina Guérin
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