Éditorial: LES MALADIES DU SANG
Le corps de l’homme est constitué de muscles, d’os, de vaisseaux sanguins (artères, veines) et de sang. Notre organisme contient 5 à 7 litres de ce liquide qui circule dans plus de 100,000 km de vaisseaux grâce au cœur que l’on peut comparer à une pompe. Le sang est composé du plasma (qui est un liquide jaune clair dans lequel circulent les cellules sanguines) et de cellules (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Le sang transporte l’oxygène, les hormones, les substances nutritives et les déchets. Il maintient la température corporelle et participe à la défense de l’organisme contre les infections.
Quand la science arrive à déceler des problèmes soit au niveau de la production ou des constituants du sang, nous parlons à ce moment-là d’homéopathies. Les maladies du sang peuvent être cancéreuses comme la leucémie ou héréditaires comme la drépanocytose (qui est une forme d’anémie caractérisée par la déformation des globules rouges). Nous pouvons compter à nos jours plus de 80.000 homéopathies (maladies du sang). Il est évident que nous ne pourrons pas tous les aborder dans ce journal, mais certains d’entre eux ont retenu notre attention. Ces maladies très peu connues du grand public, nécessitent souvent l’utilisation de produits sanguins comme traitement.
Nous avons baissé nos gardes face au SIDA, nous comprenons mal le processus du nouveau-né jaune, nous ignorons l’importance du dépistage de certaines maladies dont nos enfants pourraient pourtant hériter. Qu’est-ce la leucémie lymphoïde? Non, la malaria ne doit pas être prise à la légère et oui, le sang se trouvant dans le cordon ombilical peut sauver des vies.
Les maladies du sang regroupent une infinité d’affections bénignes ou malignes, et quelle que soit leur gravité certaines de ces maladies peuvent être soignées moyennant la mise en application de moyens de prévention, un dépistage précoce et une prise en charge adéquate. Ce liquide joue un rôle beaucoup trop important dans notre corps. Nous ne pouvons nous offrir le luxe d’ignorer le mécanisme de son fonctionnement, les diverses maladies qui lui sont liées, ainsi que les moyens de les prévenir.
Dr. Cynthia Jean-Louis
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