Comment aider ?

Les situations de forte détresse provoquées par une catastrophe naturelle comme un cyclone, un tremblement de terre ou un tsunami éveillent chez beaucoup d’entre nous une immense volonté d’aider. Pour les humains que nous sommes, c’est autant naturel que la catastrophe elle-même. Toutefois, l’aide, quand elle est inefficace, inappropriée, non planifiée ou non-orientée en fonction des besoins réels des personnes auxquelles elle est destinée, ne vaut rien. Les intentions qui l’ont déchainée sont les meilleures, mais elle a souvent des effets que les gens qui l’avaient donnée ne voulaient pas ou ne prévoyaient même pas.
Les dégâts provoqués par l’ouragan Matthew dans les départements du Sud, des Nippes et de la Grand’Anse et la détresse des populations affectées ont déchainé des actions de toutes parts. Des institutions et des particuliers se sont mobilisés pour apporter aide et assistance aux victimes. Mais cette aide, tient-elle compte des besoins réels de ces populations ? Est-elle apte à permettre à ces populations de pouvoir se remettre de cette catastrophe pénible sans perdre leur dignité ? Est-elle planifiée sur le temps ? Est-elle… ? La liste serait longue en questions sur la qualité et l’efficacité de cette aide.
« Nous ne voulons pas de l’aide qui ne pourrait pas nous aider à nous passer de l’aide », disait Thomas Sankara. Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 nous l’a appris. De toute cette effervescence internationale sur la situation de détresse d’Haïti de l’après-12 janvier, il n’en était rien sorti. La situation du pays n’a pas bougé d’un pouce. Pire, elle s’est aggravée depuis. Et nous ne souhaitons pas que le même schéma se reproduise pour les gens du Sud, des Nippes et de la Grand’Anse.
L’aide qui est efficace est celle qui permet à la personne aidée de se reprendre petit à petit jusqu’à pouvoir se soutenir elle-même. Pour cela, elle doit tomber d’aplomb sur ses besoins réels et doit être planifiée. La planification de l’aide se révèle être importante dans la mesure où elle permet de déterminer ce sur quoi on va agir dans un moment x, quelles sont les étapes de l’action et comment évaluer la progression.
Aux autorités de l’Etat, nous ne demandons qu’une chose : sachez discuter de l’aide. Les pays « amis » d’Haïti nous envoient toutes sortes de choses quand malheur nous arrive. Ce dont on a besoin comme ce dont on n’a pas besoin. Savoir discuter de l’aide nous éviterait le spectacle que nous avons vu en 2010 et que nous ne voulons pas revoir.
À tous ceux qui désirent aider, pensez à ces catégories vulnérables qui en général ne sont pas visées par l’aide :
- les diabétiques (médicaments et assistance)
- les personnes avec des problèmes des yeux qui ont perdu leurs lunettes (verres)
- les personnes vivant avec des déficiences de toutes sortes (assistance)
- les hypertendus (médicaments et assistance)
- et toute autre catégorie nécessitant assistance et traitement spécial
Votre aide est requise et elle peut être précieuse si vous savez la rendre efficace. Partagez des idées, discutez entre vous de la meilleure façon d’aider, et exhortez les autres à faire de même. Sinon vous augmenterez la souffrance des populations déjà apeurées. Ne perdez pas votre temps à critiquer ceux qui posent des actions. Aidez-les plutôt à rendre leur contribution utile aux populations victimes.
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