À chacun ses bienfaits…et méfaits

D’une manière générale, l’homme est à la recherche du bien-être physique, mental et social. Autrement dit, il est toujours à la recherche d’une bonne santé. Quand ça ne va pas bien, instinctivement tout le monde veut traiter son mal ! Et c’est à ce moment que la question du « Comment » devient urgente. Devons-nous privilégier les plantes aux médicaments, ou l’inverse? Quelles sont les vertus de chacun ?
Les médicaments
Le mot médicament vient du grec pharmaco : un produit qui guérit – [mais aussi désigne] – un poison. La définition officielle du mot médicament est une substance ou une composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales ; ou encore une substance qui, même sans guérir, arrive à modifier la physiologie du corps comme les vaccins. Toutefois, à l’ère actuelle le mot médicament fait référence à des substances transformées à l’aide de haute technologie à portée curative, préventive ou diagnostique qui ont reçu une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) par une autorité de santé. À ne pas confondre un remède et un médicament. Le remède ne bénéficie d’aucune Autorisation. Il fait référence à des produits naturels le plus souvent à base d’herbe.
Un même médicament peut avoir des noms de marques différents suivant l’entreprise pharmaceutique qui le produit. Cependant, la dénomination commune internationale (DCI) ou nom générique d’un médicament permet de désigner de manière unique la substance active qu’il contient. Les emballages de médicaments portent souvent le nom de la substance active sous forme de DCI en dessous du nom commercial.
L’usage des médicaments n’est pas sans risque. Cependant, leur usage est rationnel, car ils ont fait leurs preuves thérapeutiques, l’effet recherché est bien connu, les conditions d’utilisation sont bien codifiées et, ce qui est très important, les effets secondaires sont connus. Ils peuvent être administrés par la bouche ou en parentéral (c.-à-d. par les veines, la peau ou l’anus). Les médicaments peuvent traiter une maladie, mais aussi soulager les signes et symptômes comme des maux de tête ou une fièvre.
Précaution : l’automédication peut être mortelle. Des risques de surdosage et des conséquences des interactions médicamenteuses sont liés à cette pratique. Il y a aussi le risque d’addiction (ne plus pouvoir se passer du médicament) qui par la suite peut aboutir à une accoutumance (baisse de l’efficacité du médicament).
Il faut toujours RESPECTER LA PRESCRIPTION MÉDICALE et privilégier le dialogue médecin-patient devant tout effet secondaire. Il est tout aussi crucial de penser à vérifier la date de péremption de vos médicaments.
Les plantes
Les connaissances traditionnelles relatives aux vertus des plantes sont transmises de bouche à oreille et de génération en génération. Suivant ces connaissances, les plantes sont considérées comme des médicaments à part entière. S’il est vrai que la manipulation des plantes est moins technique qu’au laboratoire, il est admis que le résultat final est tout aussi important. La médecine traditionnelle agit sur la santé mentale, la santé physique et un autre aspect particulier : la santé spirituelle.
Dans l’enseignement des Tradipraticiens, certaines maladies sont perçues comme une punition pour une faute ou un principe qui aurait été violé. Le traitement est donc global. Le tradipraticien n’utilise pas les injections (piqures), mais les autres voies d’administration comme la bouche, la peau, l’anus
Les plantes constituent une source inépuisable de propriétés médicinales. Elles en sont toutes dotées, mais toutes les plantes ne doivent pas être consommées, car parfois toxiques. Certaines fois, il ne faudrait qu’en humer les vapeurs ou laisser son corps s’en imprégner ! Les plantes sont extrêmement complexes. Manipulées, leurs substances médicinales peuvent en moins de 24h se transformer en poison violent ! Et contrairement aux médicaments, les plantes n’ont pas de date de péremption, elles sont bonnes aussi longtemps qu’elles restent dans leur milieu naturel (enracinée, arrosée et ensoleillée).
Précaution : la précaution ultime est d’éviter un surdosage qui peut créer d’autres dommages. Des méthodes permettent d’expliquer le dosage, en utilisant un nombre de feuilles entreposées dans des paquets avec des cordons de couleurs différentes devant rappeler le nombre de fois par jour à consommer. Selon les tradipraticiens, le dosage par feuille est connu ! Il importe d’en consulter un pour savoir davantage.
En fin de compte qu’il s’agisse de plantes ou de médicaments :
- Ils doivent être bien conservés
- Dans les deux cas – ne pas dépasser la dose prescrite
- Les deux ont des effets secondaires
Ne pas les consommer en même temps sinon avec prudence (la majorité des principes actifs des médicaments proviennent des plantes) et avec avis de spécialistes.
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